Mon histoire professionnelle est liée à l’histoire du numérique :
- En 1991, je découvrais l’informatique, le DOS et je pratiquais sans souris sur WORKS.
- En 1994, j’apprenais à coder mes premières macros Excel pour des tableaux de bords de gestion des projets européens qui portaient sur le développement de la fibre optique.
- En 1998, je suis aux manettes de l’administration centrale d’un système de mails et de bases de données pour un grand groupe international.
- En 2003 et l’éclatement de la bulle internet, je me lance dans la création d’une grande famille de sites internet et intranet pour un grand groupe international.
- En 2016, je bifurque sur les usages du numérique et co anime une communauté en ligne dans le domaine de l’innovation publique.
- En 2018, je me forme au community management.
- En 2019, je m’investis dans le collectif des Tisserands du web au service d’une mission partagée localement dans le Pays de Morlaix : favoriser le numérique en territoire par l’inclusion.
- En 2020, je me lance à mon compte et je me teste auprès de nouveaux publics : experts et éloignés du numérique.
Aujourd’hui, je me positionne comme indépendante sur l’accompagnement numérique :
- Pour des experts de la communication en ligne numérique en collectivité par exemple, nous avons réalisé ensemble un bilan, une analyse et un audit des réalisations. Ceci pour établir une nouvelle feuille de route avec un objectif d’efficacité par rapport au temps imparti et aux priorités établies.
- Pour un centre social, j’ai mis au point des ateliers de pratiques autour de la gestion de l’image et de la création d’un diaporama. Ce dispositif plutôt ludique a permis à un petit groupe de personnes, plus ou moins éloignées du numérique, d’apprivoiser un peu plus les objets et de prendre confiance en leur capacité de faire.
- Pour une école d’ingénieurs, j’ai enseigné la sociologie du travail et accompagné des binômes et des groupes sur des enquêtes ethnographiques auprès de professionnels.
- Pour une association qui accompagne le retour au travail après la maladie, j’ai réalisé une enquête de mesure d’impact social à partir d’entretiens qualitatifs et d’un questionnaire quantitatif auprès des bénéficiaires. les résultats de ce rapport ont été et sont toujours médiatisés et servent à la notoriété de l’association.
- Pour un public de familles, j’ai observé et enquêté auprès de jeunes sur leurs pratiques numériques pour pouvoir présenter une conférence intitulée « familles & numérique ».
En 2021, ce qui est important pour moi :
- C’est d’être acteur sur le terrain et nourrir chaque jour ma réflexion d’ethnographe du numérique.
- C’est de prendre place sur le territoire au service d’une mission où le numérique peut jouer un rôle positif, autant socialement qu’économiquement pour tous.
- C’est de contribuer à l’émancipation d’un territoire en jouant mon rôle de médiatrice et d’animatrice d’ateliers numériques pour les territoires, et notamment les territoires ruraux.
- C’est d’oeuvrer en collectif, avec Les Tisserands, pour mailler ensemble nos compétences et nos actions sur le territoire, nous ressourcer et partager nos pratiques.
- Avec toujours dans un coin de ma tête, ma recherche sur les usages et les pratiques numériques, au niveau individuel et collectif.
- En prenant du recul sur ma posture grâce au regard des anthropologues :
« Nous sommes indépendants, multitâches et bricoleurs»
Marielle Macé dans Nos Cabanes (2019) aux Editions Verdier